Comment investir dans les forêts ?

Investir dans les forêts

Investir efficacement dans un secteur d’activités nécessite la considération de certains paramètres, en rapport avec la conjoncture économique. Les investisseurs sont souvent plus réticents à s’engager dans des opérations à long et moyen terme. Investir dans les forêts suppose la connaissance de certaines expériences pratiques.  

Les intérêts d’un investissement forestier 

L’investissement forestier représente, avant toute chose, un intérêt environnemental certain. Il implique un entretien continu des forêts, une action qui contribue à la protection de l’environnement. L’entretien des forêts permet de réduire, d’une manière conséquente, les impacts de l’émission des gaz à effet de serre.

Un investissement forestier peut être aussi un bon placement pour diversifier le patrimoine. Il peut aussi se définir comme un investissement rentable et comportant peu de risque. Les risques sont surtout liés aux aléas climatiques et à l’incendie de forêts.

De plus, l’investissement forestier est opportun car la politique de l'État favorise le développement et la valorisation de la forêt. En outre, le constat d’une demande en bois en croissance soutenue est un paramètre à ne pas minimiser. L’achat d’une forêt est alors considéré comme une source de revenus intéressante, à long et moyen terme. D’autres modes d’exploitation peuvent être aussi pratiqués dans les forêts.

Les groupements forestiers jouent un grand rôle dans les opérations d’investissement forestier. Pour en savoir plus, veuillez visiter le site www.groupementsforestiers.com.

Les différentes formes d’achat de forêt

La première forme d’achat de forêt est l’achat individuel, ou acquisition d’une parcelle par un seul individu. Ce type de transaction nécessite l’engagement d’une somme d’argent considérable et requiert une parfaite connaissance de la forêt à acheter. L’aide des professionnels des techniques forestières est même conseillée, pour pouvoir évaluer correctement la forêt. Le recours aux services des techniciens forestiers constitue une dépense supplémentaire à engager. Opter pour un achat individuel de forêt suppose aussi une acquisition d’une surface considérable pour être rentable. La gestion et l’exploitation de la forêt, nécessitant une certaine aptitude, devront être confiées à des professionnels.

La deuxième forme d’achat de forêt consiste à acheter des parts dans un groupement foncier forestier. Ces derniers sont des sociétés de personnalité morale qui gèrent des patrimoines en commun. Les détenteurs des parts deviennent des associés de la société. Ils sont informés de l’évolution de la situation de la société lors des assemblées générales. Ils obtiennent des revenus calculés au prorata des sommes qu’ils ont investies. Cette deuxième forme d’achat, n’exigeant ni importantes contraintes financières, ni connaissances techniques approfondies, est plus accessible au public. Le fonctionnement des groupements fonciers permet aussi de bénéficier de l’exploitation des terres difficiles à acquérir.

Les avantages d’un investissement forestier

Le plus grand avantage dont disposent les propriétaires des forêts est d’ordre fiscal. L’achat d’une forêt à titre individuel ou par le biais d’un groupement forestier bénéficie d’une réduction d’impôt sur le revenu. La réduction pouvant aller jusqu’à 18 % est cependant soumise à certaines conditions. Elle concerne l’achat d’une nouvelle part et non le rachat de celle déjà existante, et l’acheteur doit s’engager à détenir sa part pour une certaine durée.

Le propriétaire d’une forêt bénéficie aussi d’une exonération partielle ou dans certain cas, totale, d’impôt sur la fortune immobilière. L’exonération concerne généralement 75 % de la valeur de la forêt par achat individuel ou par l’achat de part. L’exonération peut être totale si le détenteur a souscrit au capital du groupement forestier d’investissement depuis sa création.

En cas de succession ou de donation, 75 % de la valeur des forêts sont aussi exonérées des droits à payer. Ce bénéfice s’applique pour les forêts achetées à titre individuel, et pour les parts détenues au sein d’un groupement forestier.

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